Michel Ferchaud
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Tout public à partir de 8 ans
1h15
Mise en scène de Christian Duchange assisté de Stéphan Castang et Laure Seguette
Année de création
2008
Distribution

Jeu / Géraldine Pochon et Pascal Delannoy
Musique électroacoustique / John Kaced
Lumières / Jean-Jacques Ignart
Costumes / Nathalie Martella
Scénographie / Christian Duchange, Bernard Daisey
Régie / Olivier Chopinet
Construction / Philippe Pelardy
Visuel / Alice Duchange
Graphiste / Bruno Voidey

Production

Virginie Lonchamp
avec le soutien de
TDB, Centre Dramatique National - Dijon,
TNT, Centre Dramatique National - Toulouse,
le Théâtre, scène nationale – Mâcon,
le Théâtre, scène nationale - Narbonne,
le festival « Mélimôme » – Reims.
la DRAC de Bourgogne,
le Conseil Régional de Bourgogne,
la Ville de Dijon,
et la compagnie l’Artifice.

L’Ogrelet

de Suzanne Lebeau

Editions Les Théâtrales jeunesses

 

Le titre de cette pièce nous plonge directement dans l’imaginaire du conte et les questions que l’oeuvre convoque. Le père ogre, après avoir mangé ses six filles, a décidé d’épargner son « Ogrelet », septième enfant, et garçon. 

Ah ! Transmettre. Il a disparu un matin de la maison pour chercher un remède à son appétit gargantuesque, conséquence d’une autorité devenue fragile mais gage de survie pour son petit « Ogrelet ». La fable de Suzanne Lebeau concentre notre attention sur le devenir de l’enfant et les épreuves qu’il doit subir pour tenter de négocier ce terrible héritage. 

Enfant funambule, livrant combat contre lui-même, lesté par un amour maternel qui lui prodigue ses conseils angoissés, et brûlé par sa soif de dévorer le monde. 

Victor de l’Aveyron posait la question classique : « l’enfant sauvage » serait-il éducable ? l’Ogrelet interroge notre actualité : L’éducation empêchera-t-elle que l’on s’ensauvage ? 

Deux comédiens, la mère et son ogrelet, dans un espace théâtral construit de matériaux élémentaires. 

Un théâtre bi-frontal comme dans une clairière au milieu de la forêt pour nous réconcilier avec notre part d’ombre. Et le bruissement des sons de nos forêts imaginaires convoqués par un musicien électroacousticien en jeu direct et spatialisé.

Christian Duchange

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